Ciné café : La morsure, rencontre avec le réalisateur

Dans son premier long-métrage, dont l’action évoque le passage à la vie d’adulte en 1967, Romain de Saint-Blanquat mêle regard politique et stimulations du cinéma d’horreur.

Fin des années 60, les jeunes filles s’ennuient et font des rêves morbides. C’est le cas de Françoise, convaincue qu’il ne lui reste qu’un seul jour à vivre, qui, avec son amie Delphine, fait le mur de l’internat religieux où elle étouffe et doit se soumettre à la discipline de religieuses peu amènes. Les deux adolescentes vont rejoindre une fête organisée par des garçons du coin, dans une vaste et mystérieuse maison, comme abandonnée au cœur de la forêt.

Un premier long métrage comme une nuit magique, un récit singulier sur le passage éphémère entre l’enfance et l’âge adulte qui flirte avec le fantastique: l’une des révélations du Festival de Locarno.

Parallèlement aux études de cinéma qu’il mène à l’université à Bordeaux puis à Paris, Romain de Saint-Blanquat travaille comme décorateur et accessoiriste sur plusieurs tournages pour le cinéma et la télévision. En 2014 il réalise son premier court métrage, Pin Ups, présenté au Festival de Pantin. En 2023, son premier long métrage, La morsure, est sélectionné au Festival de Locarno dans la section Cinéastes du présent.

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